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Embolisation d’anévrisme viscéral

anevrismes viscéraux

De quoi s’agit-il ?

Les anevrismes viscéraux touchent les artères à destination des viscères :

  • foie,
  • reins,
  • rate,
  • intestins…

Ils sont d’origine multiple et peuvent être à l’origine de saignements. Ils sont souvent découvert fortuitement. 

Le radiologue vous expliquera en consultation si il existe des critères de traitement ou si une surveillance est préférables.

Le traitement consiste a exclure l’anévrisme de la circulation sans porter atteinte aux organes. Il s’agit d’une procédure parfois complexe, jamais douloureuse.

On regroupe habituellement les techniques de radiologie interventionnelle qui ont pour but soit de boucher les vaisseaux sanguins qui constituent ou nourrissent une lésion soit de boucher une lésion portée par un vaisseau. 

En l’absence de traitement, la principale complication est la rupture, responsable d’une hémorragie qui peut se faire soit dans un organe ou dans les voies naturelles soit dans la cavité abdominale. Ce risque de rupture varie en fonction de plusieurs critères qui ont permis d’établir des recommandations de traitement. 

L’embolisation comprend 6 étapes principales :

  1. L’anesthésie locale au point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée.
  2. La mise en place d’un petit tuyau au point d’entrée à la peau (introducteur vasculaire) qui permettra d’insérer de façon indolore des tuyaux plus longs (cathéters) permettant de naviguer dans vos artères.
  3. L’exploration grâce aux cathéters de l’artère (ou des artères) cible(s), sous contrôle radiographique à l'aide d'un écran. Ce cathéter servira à injecter un "produit de contraste iodé", qui permettra de visualiser les vaisseaux. Lors de l’injection de ce produit, vous pourrez ressentir une sensation de chaleur, liée au passage du produit dans vos artères.
  4. Après avoir vérifié le bon positionnement du cathéter, le radiologue procède à l’embolisation par injection d’agents destinés à occlure les vaisseaux. Les agents utilisés diffèrent selon la lésion et la configuration anatomique des vaisseaux (spires, plugs, colle, …). Dans certains cas particuliers, le radiologue peut être amené à positionner un « ressort » (stent) permettant d’exclure l’anévrysme tout en préservant la bonne perméabilité de l’artère qui le porte.
  5. Un contrôle sera ensuite réalisé pour vérifier que la (ou les) cible(s) ont bien été traitée(s).
  6. Le retrait du matériel et fermeture du point de ponction par compression manuelle ou mise en place d’un système dédié. L’embolisation peut prendre de 45 minutes à 3 heures, selon la configuration de l’anévrysme à traiter.

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